Magali Sequera (Doctorante de l’Université de Paris IV)

Le conte « El fluir de la vida » est, à mon sens, un parfait exemple de la poétique de Ricardo Piglia. Nous y retrouvons la réflexion sur la narration, comment conter. Nous y retrouvons aussi la question du vrai/faux et celle des fines frontières qui séparent fiction et réalité.

Deux sujets majeurs m’intéressent ici au regard du thème « Discours et contrainte », celui de la narration et celui de la folie comme armes d’affranchissement face aux contraintes.

La question du narrateur et celle du narrataire, de leur pouvoir, est sans aucun doute une réflexion qui parcourt toute son œuvre. Il s’agit de s’interroger ici sur l’influence du discours sur l’autre et de voir qui manipule et comment le discours peut être manipulé.

La folie est elle intimement liée à la question de la fiction. Souvent provoquée par l’espace clos elle suppose une liberté et permet, par le biais de la narration, de vivre d’autres réalités, d’avoir d’autres portes de sortie face aux contraintes de la vie « réelle ».

Lire l’article dans les Cahiers du SAL

© 2015-2024 CRIMIC | Mentions légales | Propulsé par Suite
imgimg

Vous connecter avec vos identifiants

Vous avez oublié vos informations ?