- Vendredi 26 octobre 2007
María Rosell, Universitat de Valencia
“Una aproximación a la figura del escritor apócrifo y los heterónimos en la modernidad : de Juan de Mairena a Sabino Ordás”.

- Vendredi 7 décembre 2007
Valentín Martínez Otero, Universidad complutense de Madrid
“La educación en los cuentos de Leopoldo Alas, “Clarín”.

- Vendredi 22 février 2008
Xavier Escudero
« De la dynamique de l’échec » chez les Bohèmes espagnols

- Vendredi 21 mars 2008
Jorge Vaz
« L’oubli dans les œuvres de Manuel Rivas »

- Vendredi 4 avril 2008
Aude Antoni
« La réécriture des contes de fées dans la littérature espagnole d’après guerre : l’exemple de Ana María Matute »

Ana María Matute occupe une position singulière dans la littérature espagnole de l’après guerre : très appréciée des lecteurs, elle a assez peu suscité l’intérêt de la critique. Elle excelle en effet dans un genre jugé secondaire : les contes et la littérature théoriquement destinée à la jeunesse.

Toutefois, d’une structure apparemment proche de celle des contes de fées traditionnels, jouant sur la ruse de l’atemporalité, de l’aspatialité, de l’absence d’identité des personnages, ou sur l’importance du motif de la quête, moteur de l’action, les récits d’Ana María Matute subvertissent largement ce modèle. Rappelant par les images employées de façon récurrente les motifs de l’endormissement ou de la chute dans le sommeil, la structure des contes de la romancière se rapproche par bien des aspects de celle du rêve. Ils révèlent donc, à travers notamment l’importance du motif de la perte, le refus de la castration, la peur du mutisme et de l’impossibilité de la création, les difficultés dans l’appréhension du monde des chiffres et des lettres, ou celle face à l’omniprésence de l’argent, qui, motivant l’action des personnages, peut être rapprochée des représentations de l’érotisme anal.

L’utilisation de modèles connus et qui véhiculent d’ordinaire une image statique et traditionnelle de la société, justifiant un statu quo social, peut donc constituer, en réalité, dans un contexte de dictature, un moyen efficace de remettre en cause les fondements mêmes de cette société. Le conte de fées peut permettre, en effet, de traduire de façon voilée les contradictions inhérentes à toute personnalité humaine, et d’offrir de la sorte à la femme, sous couvert d’un genre en apparence inoffensif, une voix et un moyen de contestation de l’ordre social établi.

- Vendredi 6 juin 2008
Chistian Boyer
La cruauté dans les contes de E. Pardo Bazán
Un destripador de antaño

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