16 décembre 2023
  13h45 à 18h00
  Salle des Actes, Faculté des Lettres, Sorbonne Université
Axe.s : LALE, PIAL
▸ Soutenance (thèse et HDR)

Andrea MARTÍNEZ-CHAUVIN a le plaisir de vous inviter à la soutenance de sa thèse de doctorat intitulée
“L’empreinte du surréalisme en Espagne dans l’oeuvre de Juan Larrea, Vicente Aleixandre, José María Hinojosa et Joan Miró (1918 1932)”, réalisée sous la direction de Laurence Breysse-Chanet.

Le jury sera composé de
Mme Laurence BREYSSE-CHANET– Professeure des Universités, Sorbonne-Université
M. Luis CAPARROS ESPERANTE – Profesor titular, Universidade da Coruña
Mme Zoraida CARANDELL – Professeure des Universités, Université Paris Nanterre
Mme Laurie-Anne LAGET – Maître de Conférences, Sorbonne-Université
M. Juan José LANZ RIVERA – Profesor titular, Euskal Herriko Unibertsitatea
Mme Dolores THION SORIANO-MOLLA – Professeure des Universités, Université Rennes 2

La soutenance aura lieu le Samedi 16 décembre 2023 à 13h45
à la Sorbonne, en Salle des Actes (entrée par le 17 rue de la Sorbonne)
Elle sera suivie d’un pot auquel vous êtes chaleureusement convié·e.

Pour des raisons d’autorisation d’accès au bâtiment, merci de confirmer votre
présence avant le 11 décembre 2023 pour les personnes n’ayant pas de carte SU.

<andreamtez44@gmail.com>

Résumé

Peut-on « faire » du surréalisme sans être surréaliste ? L’objet de cette thèse est de situer, au-delà des débats dont rend compte l’histoire littéraire, le cours de l’écriture pour trois poètes et un peintre-poète contemporains – Larrea, Aleixandre, Hinojosa, Miró –, entre 1918 et 1932. Cette période permet d’envisager la singularité de leurs premières œuvres dans le déroulement de leur création. Si la naissance en 1924 de l’aventure surréaliste, sous l’égide de Breton, ne suscite pas d’engagement de leur part, le désintérêt affiché n’est qu’apparent. 

Alors que la traduction du français vers l’espagnol bat son plein dans les revues ultraïstes, Larrea, Miró et Hinojosa se tournent vers la capitale française et font figure de passeurs dès 1925. Par leurs lectures, les quatre créateurs connaissent de première main les productions du surréalisme naissant, construisant leurs œuvres dans un rapport de connivence, par des échos et des caractéristiques formelles partagées. À cela s’ajoute une réception tronquée du mouvement en Espagne : ses modalités permettent de déceler le dialogue qui se noue, entre les premiers textes surréalistes et l’approche qu’en ont ces créateurs, dans des œuvres qui les singularisent dans le paysage littéraire espagnol. Ce rapport au surréalisme, délibéré mais tacitement entretenu, permet de discerner un questionnement sur la pratique de l’automatisme, versant dans le registre cosmique. Ainsi, les frontières s’estompent et laissent place à la conception architectonique d’une œuvre poétique en perpétuelle formation, qui se nourrit de la recherche d’un re-commencement, pour laisser de nouvelles empreintes sur la langue et sur la toile.  

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