14 mars 2020
  9h00 à 13h00
  Amphithéâtre Milne Edwards, Faculté des Lettres, Sorbonne Université
Axe.s : EC
▸ Soutenance (thèse et HDR)

Aina López Montagut

soutiendra sa thèse

Traduire quelque chose qui n’existe pas. La création linguistique et la traduction des langues inventées dans la littérature

sous la direction de Mònica Güell

le 14 mars 2020, à 9h, en Sorbonne, Amphithéâtre Milne Edwards

Le jury est composé de Mme Montserrat Bacardí (Universitat Autònoma de Barcelona), Mme Corinne Mencé-Caster (Sorbonne Université), Mme Mònica Güell (Sorbonne Université), M. Eric Beaumatin (Université Sorbonne Nouvelle), M. Christian Lagarde (Université de Perpignan).

Invitation soutenance

 

Résumé : Le travail repose tout d’abord sur une analyse des langues inventées dans la société européenne de la deuxième moitié du XIXe siècle. Ces langues dites auxiliaires, par opposition à celles que l’on appelle naturelles, ont des caractéristiques pouvant parfois les rapprocher alors que d’autres spécificités les différencient grandement. En outre, nous voyons comment ces systèmes ont été vendus à l’époque de leur création et le sont parfois encore de nos jours pour motiver à un apprentissage de la part de locuteurs de tous horizons. Nous passons ensuite à la création linguistique non plus dans le monde réel, mais dans la fiction des œuvres littéraires avec un large corpus plurilingue. En fonction des textes, les langues nouvelles introduites par les auteurs s’inspirent d’une façon plus ou moins conséquente des langues naturelles ou bien, au contraire, s’en éloignent, plongeant ainsi le lecteur dans un univers absolument étranger. Nous terminons enfin par une analyse de ce que représente la traduction des langues inventées employées dans la littérature, avec dans certains cas, la comparaison du travail de divers traducteurs. Alors que certains auteurs n’ont employé ces langues que dans de brefs passages ou pour un lexique particulier, d’autres ont donné à l’un des personnages ce mode d’expression tout au long de l’œuvre. Pour conclure notre étude, nous donnons des exemples de trois auteurs ayant joué avec les limites de leur langue d’écriture et de ce qu’ont pu apporter les traductions de ces mêmes textes.

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