Programme de la journée

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Matin : présidente de séance Laurence BREYSSE-CHANET

9:30. Ouverture de la journée, par Nancy BERTHIER, directrice du CRIMIC
9:45. Fernando CASTILLO (écrivain), « Dos verticalidades enfrentadas. El Madrid moderno y la Sierra del Guadarrama 1898-1939 »
10:10. Nancy BERTHIER (Paris-Sorbonne) « La verticalité superlative du Valle de los Caídos et ses avatars cinématographiques pendant la Transition : un enjeu de mémoire »
10:35. Discussion et Pause
11:10. Jacques TERRASA (Paris-Sorbonne), « Madrid vu du haut de Torres Blancas ou le paysage-palimpseste »
11:35. Bernard BESSIÈRE (Aix-Marseille), « Envol et survol : réflexions sur quelques toiles madrilènes d’Antonio López »
12 :00. Discussion

Après-midi : président de séance Jacques TERRASA

14:15 Marianne BLOCH-ROBIN (Lille 3), « Madrid, du sous-sol au ciel : les racines de la verticalité dans El
día de la bestia
(Álex de la Iglesia, 1995), Taxi (Carlos Saura 1996) et Barrio (Fernando León de
Aranoa, 1998).) »
14:40. Saramaya PELLETEY (Aix-Marseille), « Rêves d’ascension. La verticalité chancelante de l’être
périurbain dans Barrio de Fernando León de Aranoa (1998) »
15:05. Discussion et pause
15:45. Isabelle PRAT-STEFFEN (Cergy-Pontoise), « Le Madrid de Clara Sánchez : l’impossible rêve urbain »
16:10 Isabelle CABROL (Paris-Sorbonne), « Splendeurs géométriques de Madrid : la ligne néo-futuriste de
l’avant-garde poétique (années 1910-1920) »
16:35. Discussion
17:00. Clôture de la journée, par Jacques TERRASA, responsable de l’axe Arts Visuels du
CRIMIC

Lieu : Université Paris-Sorbonne – Maison de la Recherche (Salle D040)
24 rue Serpente 75006 Paris

Contact : jacques.terrasa@paris-sorbonne.fr

Organisation : CRIMIC – EQUIPE D’ACCUEIL 2561 https://crimic-sorbonne.fr
Centre de Recherches Interdisciplinaires sur les Mondes Ibériques Contemporains
Axes AV (Arts Visuels) et PIAL (Poésies Ibériques et d’Amérique Latine)

Argumentaire

Si l’expression populaire “De Madrid al cielo, y en el cielo, un agujerito para verlo” date du XVIIIe siècle, il faudra attendre, dans les années 1920, que Madrid se dote de ses premiers immeubles de grande hauteur, sur la Gran Vía, pour que la ville se rapproche du ciel castillan. Suivront les deux gratte-ciel de la Plaza de España dans les années 1950, Torres Blancas en 1969, puis à partir des années 1980, toute une série de constructions dans la zone commerciale AZCA (Torre Picasso), sur la Plaza de Castilla (Torres KIO) ou au nord de la Castellana, avec la nouvelle zone d’affaires CTBA. Ces immeubles vus en contreplongée, ou bien la capitale contemplée du haut de leurs terrasses, ont particulièrement intéressé les cinéastes (Aménábar, Álex de la Iglesia, Jim Jarmusch…) ou les peintres (Antonio López). Mais déjà, ces édifices de verre et de béton avaient fasciné les avant-gardes poétiques du premier tiers du XXe siècle, avant que le lien à la verticalité ne prenne une autre tournure, durant la Guerre civile, lorsque le regard des Madrilènes se tourne avec angoisse vers un ciel d’où tombent des milliers et des milliers de bombes, ou bien lorsque le régime franquiste érige au Valle de los Caídos une croix de 150 mètres de hauteur pour célébrer sa victoire. Si le point de vue des urbanistes et des historiens éclaire le rapport de Madrid à ces orgueilleuses tours de Babel, celui que nous apportent les fictions contemporaines nous permet de voir comment évolue, dans ces “villages verticaux”, toute une galerie de personnages en quête d’ascension sociale. De l’horizontalité rurale à la verticalité urbaine, le changement de paradigme a été déterminant pour comprendre la construction de notre espace contemporain — ou pour rester dans les limites d’une journée d’étude, celui de la capitale espagnole à travers ses représentations dans les arts visuels et la littérature.

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