Rencontre avec la cinéaste galicienne Margarita Ledo Andión autour de la projection de son documentaire Nación (2021). V.O. en galicien sous-titrée en français.
Modération : Marianne Bloch-Robin (Sorbonne Université), Maria Benedita Basto (Sorbonne Université) et Alba Osorio López (Sorbonne Nouvelle)
Femmes travailleuses, femmes combattantes. Margarita Ledo, l’une des figures essentielles de la culture cinématographique galicienne, enseignante et professeur, écrivain et cinéaste, aborde dans son nouveau film, présenté et primé au Festival de Séville, le récit passionnant, combatif et poétique d’une lutte inachevée, celle des femmes de l’usine de céramique A Pontesa. À partir de leurs corps, leurs visages et leurs voix, Ledo construit, selon ses propres termes, ” un film qui traite du temps qu’il nous a fallu, à nous les femmes, pour avoir des droits, non seulement pour voter mais aussi pour avoir accès à un travail rémunéré et à la possibilité d’être indépendantes. En bref, le temps qu’il nous a fallu pour devenir une nation.”
En tant que réalisatrice, elle a fait ses débuts au cinéma avec le diptyque documentaire : Santa Liberdade (2004), le premier film en version originale galicienne réalisé par une femme sorti en salles, et Liste, pronunciado Líster (2007). En 2012, elle réalise A cicatriz branca (2012), son premier long métrage de fiction.
Mujeres obreras, mujeres luchadoras. Margarita Ledo, una de las figuras esenciales de la cultura cinematográfica gallega, docente y catedrática, escritora, y cineasta, aborda en su nueva película, estrenada y premiada en el Festival de Sevilla, un relato emocionante, combativo y poético de una lucha inconclusa, la de las mujeres de la fábrica de cerámica de A Pontesa. A través de sus figuras, rostros y voces, Ledo construye, en sus propias palabras, “una película que trata de lo mucho que tardamos las mujeres en tener derechos, no sólo en votar sino en acceder al trabajo asalariado y a la posibilidad de ser independientes. En resumen, lo mucho que nos costó ser Nación”.
Como cineasta, debuta en la dirección con el díptico documental formado por Santa Liberdade (2004), la primera película en versión original gallega dirigida por una mujer estrenada en cines, y Liste, pronunciado Líster (2007). En 2012 dirige A cicatriz branca (2012), su primer largometraje de ficción.
Sur inscription à l’adresse marianne.bloch-robin@sorbonne-
Organisation : Marianne Bloch-Robin (Sorbonne Université)
Crédits image: Margarita Ledo