POUZOL Camille
Thèse soutenue
le 9 décembre 2017
le samedi 9 décembre 2017 à 10h00
à la Maison de la Recherche,
28 rue Serpente, 75006 Paris
Salle D 323
Le jury était composé de Mesdames et Monsieur les Professeurs:
Viviane Alary, Université de Clermont – Ferrand
Nancy Berthier, Université Paris Sorbonne
Sylvie Bouffartigue, Université de Versailles St – Quentin – en – Yvelines
Sandra Hernandez, Université Lyon II
Jacques Terrasa, Université Paris Sorbonne
La thèse a obtenu la mention Très honorable avec les Félicitations du jury
Résumé :
Cette thèse de doctorat a pour but d’étudier l’image d’Ernesto Che Guevara construite par le Neuvième art révélant ainsi les perceptions des auteurs, mais aussi celle de leur société. Notre corpus principal se compose de neuf œuvres provenant de divers horizons, Vida del Che de H. G. Oesterheld, A. et E. Breccia (1968) ; la trilogie de P. Muriana : CHE – Génesis, CHE – Cenit (1977) et CHE – Ocaso (1978) ; ABChé de Rius (1978) ; Libertad ! Che Guevara (2006) de M., J. F. Charles et Wozniak ; CHE de K. Yong-Hwe (2006) ; LE CHE – Une icône révolutionnaire de S. Rodriguez (2008) et EL CHE – La victoire ou la mort de G. Ramella et S. Cattaneo (2012). Notre travail d’analyse postule que les bandes dessinées contribuent à l’élaboration d’un imaginaire guévariste en partageant plusieurs similitudes narratives et visuelles. Le Neuvième art s’inscrit ainsi dans la tradition de l’écriture de la vie du héros héritée de l’Antiquité et de la chrétienté, mais il interroge également l’écriture de l’Histoire tout en modernisant, de par son hybridité iconique et linguistique, la représentation d’Ernesto Che Guevara.